L’association nationale du porc britannique a proposé Winnie, une jolie cochonne rose et séduisante, comme candidate à la mairie de Londres. Hélas, cette candidature n’a pas été acceptée. Dommage car Winnie avait pour devise « cochon qui s’en dédit ». Devise que nos hommes politiques ne feraient pas mal de mettre à leur répertoire. Et surtout à s’y tenir.Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette, leurs enfants et leur suite quitte Paris secrètement. Ils fuient la révolution. Le cortège s’arrête à Sainte-Menehould, dans une auberge. L’Histoire prétend que c’était pour changer les chevaux. La petite histoire prétend qu’en fait le roi ayant faim s’est arrêté pour manger le fameux pied de porc, spécialité culinaire de la ville. Comme quoi la gourmandise est un vilain défaut qui peut parfois vous faire perdre la tête !Dans son « florilège des mots de l’amour » paru aux éditions Plon, Robert Merle indique à l’expression âge cochon : il s’agit pour les Mauriciens, nous explique Loïc Depecker ( le ziboulateur enchanté – Seuil 1999), de désigner ici l’âge ingrat, autrement dit celui de la puberté. Peut-être après tout n’ont-ils pas, là-bas, de vieux cochons…Toujours dans le même ouvrage, le mot cochonnerie est expliqué ainsi : attesté à la fin du XVIIe siècle dans le sens de pacotille, chose sale ou mal fichue, le mot ne tarde pas à désigner aussi les paroles et actes réputés obscènes. « Il a pour singularité dans les goûts d’aimer et la vieillesse et tout ce qui lui ressemble pour la cochonnerie » (Sade les 120 journées de Sodome ou l’école du libertinage – 1785). Plus tard viendront les cochoncetés.
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